Les formations devront démarrer dès ce mois
· Premier Executive MBA de la région L’Université nomade internationale (UNI) vient de lancer à Tanger le premier Executive MBA de la région. Il s’agit d’un cycle de formation continue en 16 mois, destiné aux cadres de la région et ce, à raison de 4 jours pleins par mois. Il est accrédité au niveau international et mené en partenariat avec le Groupe ESC de Clermont. Les formations devront démarrer dès ce mois. En parallèle, l’UNI a déjà lancé une série de formations tels un mastercoach et un bachelor français en management, à Tétouan et, dès cette année, à Tanger. «Le but est d’améliorer l’employabilité des jeunes de la région nord du Maroc en les préparant ainsi que des salariés à développer des compétences aux standards internationaux», explique Danielle Zenati, fondatrice de l’UNI, ingénieur de l’Ecole Polytechnique féminine, psychologue et expert coach international. Selon Zenati, il s’agit bel et bien du premier Executive MBA de la région, accrédité AACSB, sésame indispensable pour une reconnaissance internationale des diplômes. Il est destiné aux cadres de haut niveau de la région pour leur permettre d’opter pour de nouveaux horizons et d’éviter l’effet plafond de verre dont la plupart souffrent. En outre, les diplômés de cet MBA seront de facto membres de l’Amicale des anciens de ESC Clermont, un réseau de contacts assez riche. L’UNI a installé depuis sa création en 2009 ses quartiers généraux à la TFZ. Plus qu’un simple choix, l’installation à la TFZ permet à l’Université d’être proche de ses «étudiants» dont la plupart travaillent déjà dans des entreprises de la zone franche. Il est prévu qu’elle déménage vers un nouveau site au centre-ville pour mieux accompagner ses nouveaux étudiants. Le choix de Tanger n’est pas fortuit non plus car, selon Zenati, elle reste une région à fort potentiel où l’UNI entend se positionner pour l’avenir. L’UNI a aussi à son actif l’organisation de diverses actions, tel le premier Salon des jeunes et de l’entreprise de Tanger en juillet 2009. Cette université organise aussi une formation en mastercoach, le coach-expert intégré dans l’entreprise devrait de la sorte «apporter une réponse adaptée à chacun», note-t-on à l’UNI. Ainsi, dans sa mission d’écoute, elle devrait favoriser l’émergence de nouveaux talents. Source: L'Economiste Les travaux pour Chrafat devraient démarrer dès cette année
· L’investissement total sera de 24 milliards de DH · Gzenaya et Ksar Sghir, autres noyaux urbains Le prochain lancement de l’usine de Renault à Melloussa semble accélérer l’avancement du chantier pour la réalisation de la future ville de Chrafat. Cette dernière, dont les travaux de construction avaient été lancés par le Roi en 2009, devrait voir l’ensemble de ses outils de planification finalisés au bout de cette année, selon l’agence urbaine de Tanger, en charge de ce projet. Il s’agit, selon l’agence, de doter les sites identifiés de Chrafat, mais aussi de Ksar Sghir et de Gzenaya Al Jadida, des plans d’aménagement nécessaires pour leur développement. D’ailleurs, les travaux de viabilisation des terrains devraient démarrer dès cette année. Le projet des villes nouvelles a été lancé en 2006 avec la volonté d’en créer trois: Gzenaya Al Jadida, Ksar Sghir-Ksar Al Majaz et Chrafat. Cette dernière, la plus grande, avec 2.000 hectares prévus, sera située à cheval entre les communes rurales de Aouama et de Jouamaâ, à 15 kilomètres au sud-est de Tanger. Elle sera séparée par une bretelle de route de moins de trente kilomètres du site du complexe portuaire Tanger-Méditerrannée et servira de chef-lieu pour la future usine de Renault à Melloussa. La future ville entend devenir un véritable hub de l’industrie automobile et des équipementiers qui lui sont dédiés. C’est à ce titre qu’elle sera le centre urbain qui hébergera les employés de la future usine de l’Alliance Renault-Nissan, dont elle est située à un jet de pierre. Les investissements prévus pour Chrafat sont à la dimension de l’hôte industriel qu’elle devra accueillir. En termes d’aménagement, il est prévu un investissement de 2,4 milliards de DH pour les 1.300 hectares lancés (première tranche). Ces derniers incluent 300 hectares dédiés à l’industrie en plus de 166 hectares de terrains verts. C’est cet aspect qui lui vaut le surnom, même avant le lancement de sa construction, de «ville verte». A terme, l’investissement total devra atteindre les 24 milliards de DH, constructions et investissements industriels inclus. A l’ouest, à moins de 10 kilomètres de Tanger, se dressera un autre noyau urbain, Gzenaya Al Jadida. Sur plus de 1.070 hectares, la future petite ville se trouvera dans le périmètre direct de Tanger. Elle sera à quelques kilomètres à peine des zones industrielles de Gzenaya et de Tanger Free Zone et elle servira, le cas échéant, de résidence et de ville-dortoir pour ces zones. Un premier bloc de viabilisation a été lancé en novembre 2004, il s’agit du projet d’urbanisation d’Ibn Batouta, dont le lancement des travaux s’est fait en 2007. Ce dernier prévoit la valorisation d’une zone mitoyenne de Gzenaya en vue de loger plus de 55.000 personnes. Les terrains ont été récupérés dans le cadre de la valorisation du foncier de l’Etat, ils ont été cédés dans le cadre de la restructuration de la Sogeta. L’idée de base est de désenclaver la ville de Tanger qui arrive à saturation. Avec TangerMed et le développement de la zone franche de Tanger, le besoin en logements pour les cadres et les ouvriers se fait fortement sentir. Et c’est pour satisfaire cette tranche de la population que le projet a été mis en place, entre autres. A mi-chemin, à quelques kilomètres du site du port TangerMed, se dressera Ksar Sghir-Ksar Al Majaz. Son développement lui permettra de jouer pleinement un rôle de base arrière pour le complexe portuaire. C’est le seul noyau urbain à ne pas partir de rien. Des habitats dispersés existent bel et bien, même s’ils sont plus de nature touristique (résidences secondaires essentiellement). Une ville en trois temps La ville de Chrafat sera développée en trois temps. A court terme, il s’agit de lancer une première phase dotée de logements collectifs et d’un bloc à usage mixte afin de répondre au besoin pressant de logement des ouvriers et cadres. Le tout ceinturé par une importante tranche de verdure. Dans une deuxième phase, selon le schéma repris par l’agence urbaine de Tanger, une aire de logements collectifs sera lancée ainsi qu’une zone dédiée aux industries légères. Cette dernière sera complétée par la suite par un technopark. Source: L'Economiste Plus de 15.000 inscrits en une semaine
· Le programme passe à 120.000 unités IMPRÉVISIBLE! A peine enclenché, le nouveau dispositif de logement social semble avoir déjà pris. Depuis le lancement des nouveaux programmes d’habitat social, début janvier 2010, les intentions d’achats sont plus importantes. En témoignent les rushs sans précédents que connaît le guichet unique du groupe Addoha depuis une semaine. A partir du lundi 8 février, le QG d’Addoha, sis à Aïn Sebaâ, a enregistré pratiquement un millier d’inscrits par jour. A partir de jeudi et vendredi derniers, plus de 5.000 clients se sont inscrits. Hier encore, plusieurs centaines de personnes se sont rendues au siège du groupe. Au total, «le nombre d’inscrits a dépassé de loin les 15.000», précise-t-on auprès du promoteur. La ruée vers le groupe a été enclenchée dès 4 heures du matin en ce début de semaine. De longues files d’attente devant le portail du groupe ont attiré l’attention des passants. Afin d’éviter tout dérapage et pour le maintien de l’ordre, le promoteur a fait appel aux forces de l’ordre et à un renfort des agents de sécurité. A l’origine de cet engouement sans précédent, le lancement il y a plus d’une semaine d’un programme de 100.000 logements sociaux sur 5 ans. Un programme qui a aussitôt été revu à la hausse pour atteindre 120.000 unités. Le rush est expliqué par d’autres facteurs. Pour le promoteur, «la mémoire collective associe depuis quelques années le groupe Addoha au segment du logement social». Le principe du «premier inscrit, premier servi» est également à l’origine de l’engouement des futurs acquéreurs. Mais comment peut-on s’inscrire? C’est très simple. Selon Addoha, pour mieux gérer les flux, une procédure a été mise en place auprès du guichet unique. L’opération consiste en un pré-enregistrement avec copie de la CIN et le numéro du téléphone. Une fois les projets identifiés et lancés dans les principales villes retenues (Casablanca, Agadir, Meknès, Marrakech et Tanger), l’équipe commerciale du promoteur compte relancer tous les inscrits pour concrétiser et contractualiser les achats. Dans une première phase, les agglomérations retenues sont celles ayant un fort potentiel de développement et où les besoins en logement sont encore plus importants. A lui seul, l’axe Casablanca-Kénitra devra, via une tranche prioritaire, accaparer pas moins de 15.000 logements dont les travaux de construction démarreront dès mars prochain. Côté foncier, le promoteur ne se fait pas de souci non plus. «La totalité des projets seront construits sur une assiette foncière appartenant au groupe. Un patrimoine déjà viabilisé», selon le management. La moitié du foncier du groupe (plus de 5.000 hectares) est dédiée à des projets de logement social. Ce qui confirme que Addoha fera de ce segment son cheval de bataille en 2010. 350 millions de DH à l’aménagement d’un complexe à la lisière de la baie
· Un appel d’offres a été lancé pour la réalisation du projet Ghandouri est en train de devenir une cité balnéaire à part entière. Le site accueillera le dernier des projets de la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT). Baptisé «la Plage», il s’étendra sur un total de trois hectares et demi à proximité immédiate de l’hôtel Movenpick. «Nous voulons apporter notre contribution à l’animation de cette partie de la baie», explique Amine Bensouda, directeur général de la Smit. La société vient de lancer un appel d’offres pour la réalisation du projet. Il comprendra une partie animation avec une mini-médina dédiée à l’artisanat, un hôtel ainsi qu’une composante résidentielle. Le volet artisanal est mis en avant par la Smit qui entend offrir aux artisans une vitrine d’exposition et de promotion de leurs produits. La composante résidentielle comprendra des appartements et des duplex avec vue sur mer. Le projet est déjà figé dans ses grandes lignes, une demande d’autorisation de construction est à l’instruction auprès des autorités de la ville. Le coût prévu pour le projet est de 350 millions de DH, une somme qui inclut le prix du terrain, propriété de la Smit et qui a été évalué à 50 millions de DH. La sélection finale de l’opérateur devrait se faire durant le mois de mai prochain. Les travaux s’étaleront sur trois ans. La Société, héritière de la SNABT (Société d’aménagement de la baie de Tanger et de la Sonaba, celle d’Agadir, entend dupliquer le même schéma que celui lancé avec le projet de Tanger City Center il y a quelques années. Ce dernier, dont les travaux avaient repris depuis quelques mois, devrait donner un second souffle à la baie de Tanger dès la réalisation de sa première tranche. Non loin de là, la Smit avait lancé l’année dernière le chantier de réaménagement de la corniche pour un budget de 100 millions de DH. Au menu, plusieurs terrains de beach-volley, de pétanque, ainsi qu’un terrain de rugby sur pelouse synthétique, de mini-foot et basket. Elle devra aussi être dotée d’une base nautique pour les sports de glisse, d’une piste d’athlétisme et d’une aire de jeux. A ces équipements s’ajouteront 1.500 mètres carrés de «skate-park». Ce réaménagement, qui sera inauguré incessamment, fait suite à la finalisation d’un ensemble de voies desservant les différentes zones de la baie de Tanger d’une longueur totale de 4 kilomètres. Leur coût a été de 65 millions de DH, selon la Smit. Source: L'Economiste Un premier bilan au niveau de la Région Tanger-Tétouan
· Nouveau cahier des charges pour les carrières La régionalisation continue de faire son bout de chemin. C’est au tour du Comité d’étude des impacts sur l’environnement de se décliner dans sa version régionale. L’une des premières régions à avoir fait le pas est Tanger-Tétouan. Cette dernière vient de faire un premier bilan de son Comité régional des études d’impact sur l’environnement au niveau du Centre régional d’investissement, installé il y a à peine six mois. La nouvelle entité est régie par le décret n° 2-04-563 (du 04 novembre 2008) relatif aux attributions et au fonctionnement des commissions nationales et des comités régionaux des études d’impact sur l’environnement. Il est présidé par le Wali de Région et se compose des représentants régionaux des autorités gouvernementales chargées de l’aménagement du territoire, l’agriculture, la pêche maritime, l’équipement, l’energie et les mines, le tourisme, les eaux et forêts, la santé, l’industrie, l’urbanisme, l’eau et l’environnement. «La décentralisation de ces comités permet, en effet, aux acteurs locaux de se prononcer», explique Jelloul Samsam, directeur du CRI de Tanger-Tétouan. Une dizaine de projets examinés Ce comité est habilité à examiner les études d’impact sur l’environnement relatives aux projets dont le seuil d’investissement ne dépasse pas les deux cents millions de DH. Sont exclus de son périmètre d’intervention les projets dont la réalisation concerne plusieurs régions. Depuis son institution il y a six mois, le Comité régional des études d’impact sur l’environnement a examiné favorablement une douzaine de dossiers dont sept concernent des projets de carrières dans les environs de la ville de Tétouan. A titre d’exemple, les débats autour de la Charte nationale de l’environnement, organisés à Tanger les 19 et 20 janvier, ont abordé le risque soulevé par les poussières et la pollution de la nappe phréatique résultant de l’exploitation des carrières. Ce type de projet est soumis à une étude minutieuse, selon le CRI. C’est pour cette raison que, face à la forte demande portant sur des projets de carrières, cette activité est désormais soumise à des cahiers des charges rigoureux et des conditions environnementales draconiennes à même de permettre l’émergence d’une nouvelle génération de carrières dans la région, dont les exploitants seront mieux sensibilisés aux enjeux environnementaux, selon le Centre régional d’investissement. Mais il n’y a pas que les carrières. Dans cette région, les industries polluantes sont très diverses (sucreries, usines de céramique, huileries…). En plus, plusieurs centres de la Région ne disposent pas de réseaux d’assainissement, alors que les rejets industriels sont estimés à 38 millions de m3 par an dans le bassin du Loukkos dont fait partie la région. A cela s’ajoute une forte production de déchets ménagers estimée à 1118 tonnes par jour. Certes la collecte est assurée par des opérateurs privés notamment à Tanger, Tétouan, Larache, M’dieq et Fnideq, mais seulement à hauteur de 65 à 85%. C’est ce qui fait que la Région connaît une prolifération des décharges non contrôlées et sauvages. Source: L'economiste
Avec ses éoliennes à l'horizon et ses pylônes électriques à l'entrée, la ville nouvelle de Chrafate, inaugurée il y a 14 mois par S.M. le Roi, doit accueillir ses premiers habitants dans 24 mois en janvier 2012. L'idée, naturellement, est que la remise des clés des premiers appartements coincide avec la fabrication des premières Logan à un jet de pierre de là, indique le quotidien casablancais Les Echos. Outre Renault actuellement en cours d'installation sur un terrain de 340 hectares, Chrafate abritera la Tanger Automotive City, la cité tangéroise de l'automobile appelée à abriter plusieurs dizaines de sous-traitants. A l'horizon 2015, un peu plus de 15000 emplois doivent être créés. Chrafate est distante de 20 km de Tanger, de 30 km du port Tanger-Med et de ses zones logistiques et distante de 35 km de Tétouan. Capitalisant sur les expériences de Tamesna (Rabat) et de Tamansourt (Marrakech), la société d'aménagement de Chrafate vise à éviter les écueils du passé tout en innovant sur différents points. Tout d'abord, il vise à ce que ne se crée pas autour d'un nouveau pôle industriel, un pôle d'habitat insalubre, ce qui arrive souvent. Ensuite, bâtie sur 1500 hectares, Chrafate abritera certes des logements économiques, des logements mixtes et des villas moyen standing, mais également des coulées vertes qui colleront à la topographie et aéreront la ville. Enfin, last, but not least, Chrafate ne doit être ni une cité-dortoir, ni une greffe de béton dans le bel arrière-pays tangérois : une cité du savoir est prévu avec établissements d'enseignement supérieur et une bibliothèque. Lors d'une réunion tenue récemment, un haut responsable gouvernemental aurait présenté le challenge en ces termes aux cadres d'Al Omrane : "Il faudra réussir le tour de force d'amener des Tangérois à quitter Tanger pour Chrafate, à vendre leur appartement à Tanger pour s'installer à Chrafate". Défi et provocation, l'objectif en soi n'est pas saugrenu : s'il se crée un peu de mouvement de Tanger vers Chrafate ou de Tétouan vers Chrafate, le défi aura été relevé. Chrafate a tenu, depuis l'inauguration royale, à ne pas communiquer avant de définir ses plans de développement et le séquentiel des partenariats qu'elle doit instaurer avec ses différents partenaires que ce soit TMSA, l'ONE ou les wilayas. La société d'aménagement bénéficie depuis le début de l'expertise de la direction des villes nouvelles au holding Al Omrane mais également de l'expertise de la BEI (Banque européenne d'investissement) qui assiste en matière de définition de critères de références techniques et de définition du contenu des appels d'offres. L'un des défis de Chrafate depuis le premier a été d'élaborer un projet cohérent dans sa conception entre ses objectifs économiques et urbanistiques tout en tenant notamment compte des contraintes en matière de topographie et de budget. ON PEUT AUJOURD'HUI PARLER D'UNE TANGER-MED VALLEY Car, outre ses coulées vertes et son pôle du savoir, Chrafate est idéalement située au coeur de ce que l'on pourrait appeler la Tanger-Med Valley, ce couloir qui va de la Tanger Free Zone vers la route de Tétouan et à travers lequel sont tracées des voies de communications et sont implantées les zones d'actvités industrielles de demain et ceci jusqu'à Melloussa, Ksar Sghir, Oued Rmel et Fnideq. En tout état de cause, tout comme les projets de TMSA sont dans les temps, que le projet Renault commence à émerger de terre et que Chrafate a été dôtée de sa société d'aménagement et son DG nommé, le travail est lancé. La pluie, ces dernières semaines a fortement ralenti les travaux de terrassement, mais Chrafate sait que beaucoup du futur et de l'image de l'arrière-pays tangérois dépend d'elle. Source: Nouvelles Du Nord Chrafat et l’extension de TangerMed, projets phares
· 7.752 emplois générés Une bonne nouvelle pour les investisseurs. L’année 2009 s’est terminée sur un excellent résultat en matière d’investissements à Tanger, selon le Centre régional d’investissement (CRI) de Tanger-Tétouan. Ce ne sont pas moins de 42,9 milliards de DH qui ont été comptabilisés en investissements dans la région pour un total de 118 dossiers approuvés. Ce score est en progression par rapport à 2008 de 36%. Le nombre d’emplois générés est d’environ 7.752. Et le mérite en revient en premier lieu au secteur du BTP. Ce dernier s’est vu attribuer 64% du total du montant des projets. Et c’est le grand projet de la nouvelle ville de Melloussa, Chrafat qui est derrière ce score. Ses travaux d’aménagement ont été lancés par le Roi en janvier 2009. La future ville, située dans la commune de Melloussa-Jouamaa, deviendra un véritable hub de l’industrie automobile et des équipementiers qui lui sont dédiés. C’est, en effet, elle qui sera le centre urbain qui hébergera les employés de la future usine de l’Alliance Renault-Nissan, dont elle est située à un jet de pierre. En effet, le site du futur noyau urbain se situe dans le périmètre de la commune rurale de Jouamaa, à 18 kilomètres au sud-est de la ville de Tanger. Il s’étend sur une superficie de 1.300 hectares. Les investissements prévus pour Chrafat sont à l’image de l’hôte industriel qu’elle devra accueillir. En termes d’aménagement, il est prévu un investissement de 2,4 milliards de DH pour les 1.300 hectares lancés. Ces derniers incluent les 300 hectares qui seront dédiés à l’industrie en plus de 166 hectares de terrains verts. A terme, l’investissement total devra atteindre les 24 milliards de DH, constructions et investissements industriels inclus. Les travaux de construction devront démarrer dès cette année. La ville devra servir de résidence pour l’encadrement des unités industrielles prévues dans le cadre des Zones d’activités, mais aussi pour l’accueil de centres de recherche ou autres dans le cadre du technopark envisagé. Un autre projet qui n’est pas passé inaperçu est celui du lancement de l’extension du port TangerMed. TangerMed II a été attribué dans une première phase à l’opérateur national Marsa Maroc. En vitesse de croisière, il sera un port à conteneurs une fois et demie plus grand que TangerMed I avec une capacité de 5,2 millions de conteneurs. La construction du port a été confiée, sur la base d’un contrat clés en main, à un groupement d’entreprises piloté par Bouygues Travaux publics, en association avec Bymaro, Besix, Saipem et la Somagec. Le coût forfaitaire de construction est de 9,25 milliards de DH. La construction se fera en deux phases, une première phase inclut les digues de protection ainsi que le premier quai à conteneurs d’un coût total de 7,25 milliards de DH. La durée de réalisation s’étendra sur 51 mois. Source: L'Economiste · Un stock de 100 logements pour en bénéficier
· Le chèque relatif à la TVA remis au notaire Une des mesures-phares de la loi de Finances 2010 consiste en l’exonération de la TVA pour les logements. Mais en pratique, comment le nouveau dispositif sera-t-il mis en application ? Concernera-t-il uniquement les logements construits à partir du 1er janvier ? Quid alors du stock déjà existant ? Pour relancer le secteur du logement social, la loi de Finances 2010 apporte de nouvelles mesures. Ainsi, les promoteurs engagés dans ce secteur pourront construire un minimum de 500 logements sur 5 ans au lieu de 1.500 auparavant. Les superficies varieront entre 50 à 100 m2, pour une VIT maximale de 250.000 DH. Et ces logements ne seront plus exonérés de TVA. Toutefois, celle-ci sera prise en charge par l’Etat pour le compte de l’acquéreur. Concrètement, «le promoteur vendra ses logements à 290.000 DH dont 40.000 DH de TVA. L’acquéreur payera 250.000 DH au promoteur et l’Etat remettra un chèque de 40.000 DH au notaire chargé de la réalisation de l’opération », explique Mohamed Hdid, président de la commission fiscale de la CGEM au cours d’une réunion de présentation des dispositions fiscales de la loi de Finances 2010. Le chèque sera ensuite remis par le notaire au promoteur. Promoteur qui ne sera pas exonéré de la TVA, mais qui devra la collecter comme s’il vendait les logements toutes taxes comprises (TTC). Les nouvelles mesures fiscales en matière de logement social ne pourront être mises en œuvre qu’après la signature d’une convention entre le promoteur et l’Etat. «Mais pour permettre aux acheteurs de bénéficier de l’avantage immédiatement, le texte prévoit des mesures transi-toires», ajoute Hdid. Ainsi, les promoteurs qui possèdent des chantiers ayant reçu l’autorisation de construire en 2009, par exemple, et qui recevront le permis d’habiter à partir du 1er janvier 2010, pourront intégrer ces projets dans une convention spécifique avec l’Etat. Toutefois, ces opérateurs devront disposer d’un stock minimum de 100 logements. Le promoteur ne bénéficie d’aucun avantage. C’est l’acquéreur qui pourra bénéficier de l’exonération de TVA. Ce dispositif en faveur du logement social restera en vigueur jusqu’en 2020. Autre disposition fiscale prévue par la loi de Finances en matière d’IS et introduite par le Parlement, la fin du régime d’exception des associations et autres fondations. Celles-ci ne seront plus exonérées de l’IS et seront désormais taxées au titre des plus-values de la vente d’actions qu’elles réalisent et des dividendes qu’elles perçoivent. Au niveau de l’IR, le budget 2010 a prévu un dispositif pour encourager la transformation des entreprises individuelles, sociétés de fait et indivisions en Sarl ou SA, soumises à l’IS et non plus à l’IR. «Le principe de la mesure consiste à ne pas taxer les plus-values réalisées lors de l’apport de l’entreprise vers la société, mais de les imposer par voie d’étalement sur une période de dix ans», explique M. Fisc de la CGEM. En matière de TVA, deux produits restent exonérés. Il s’agit des métaux de récupération, sans droit à la déduction et des produits polymères utilisés pour la rétention de l’eau. Par ailleurs, les collectivités locales seront désormais soumises à la TVA sur les intérêts relatifs aux prêts qu’elles contractent, par exemple, auprès du Fonds communal d’équipement (FEC). De plus, le calendrier fiscal relatif à la TVA a été réaménagé, mais n’entrera en vigueur qu’à partir du 1er janvier 2011. La date limite des déclarations a été avancée et leur dépôt devra se faire avant le 20 de chaque mois. Pour les sociétés utilisant la télédéclaration, elles auront toujours la possibilité de le faire jusqu’à la fin de chaque mois. Sur le plan procédural, une formalité relativement lourde a été supprimée par la loi de Finances 2010. Les sociétés qui étaient jusqu’ici obligées de déposer des copies des factures relatives aux immobilisations en seront désormais dispensées. Autre nouveauté du budget 2010, l’harmonisation entre le crédit-bail et le crédit classique. Ainsi, l’achat d’un bien mobilier ou immobilier par crédit-bail ou par crédit bancaire est soumis à l’enregistrement, ce qui n’était pas le cas avant. Et à la sortie, il n’y aura pas d’imposition sur la levée de l’option puisque les droits sont déjà payés à l’achat. Droit d’enregistrement Au niveau du droit d’enregistrement, les cessions d’actions non cotées sont obligatoirement soumises à un droit d’enregistrement depuis le 1er janvier. Alors qu’auparavant, elles étaient considérées transmissibles selon les formes commerciales, donc non imposables. De plus, les cessions d’actions cotées en Bourse, lorsqu’elles sont constatées par un acte entre un acheteur et un revendeur, sont également soumises à la formalité de l’enregistrement. «Seules les actions cotées en Bourse, faisant l’objet d’une mutation normale, sans aucun autre acte, échappent au droit d’enregistrement», précise Hdid. Source: L'Economiste C’est un ambitieux programme que celui qui vient d’être présenté à Tanger par Anis Birou.
Le secrétaire d’Etat chargé de l’Artisanat a dévoilé les grandes lignes de la stratégie de son département pour la formation dans les métiers de l’artisanat au cours de la période 2010-2015 dans les régions de Tanger-Tétouan et Taza-Al Hoceïma-Taounate. Le schéma directeur présenté prévoit la formation de plus de 7.100 artisans par apprentissage, répartis sur les six prochaines années. Tanger se taille la part du lion avec plus de la moitié. Il prévoit en plus une formation résidentielle de niveau qualification pour 604 autres. Cette dernière sera sanctionnée par un diplôme. La formation concernera divers métiers, qualifiés par Birou de porteurs. Il s’agit, entre autres, de la menuiserie, la ferronnerie d’art, la couture traditionnelle, la maroquinerie, tapisserie et dinanderie. Pour assurer la réalisation de ces objectifs de formation, le département de l’Artisanat prévoit la mise en place d’un Institut des arts traditionnels à Tanger et de trois centres de formation en artisanat à Tétouan, Ouazzane et Taza. Ces établissements de formation compteront avec la création de 21 postes budgétaires pour les formateurs. Au niveau du cursus, il est prévu l’élaboration de 3 programmes pédagogiques et l’adaptation de 7 autres programmes et guides d’appui. Le budget annoncé par le département de l’Artisanat est de 112 millions de DH et concernera essentiellement les centres de formation. Pour le secrétaire d’Etat à l’Artisanat, ce schéma directeur entre dans le cadre de la vision future du secteur et des axes stratégiques retenus par la vision 2015. Ce plan prévoit la formation de plus de 60.000 lauréats sur les six prochaines années. Il a aussi comme objectif le développement du chiffre d’affaires de ce secteur. Actuellement, ce dernier ne dépasse pas les 10,2 milliards de DH de CA pour environ 341.000 artisans. A Tanger, le secteur emploie 13.300 personnes de manière directe et génère quelque 400 millions de DH par an en moyenne. A noter que cette stratégie a été mise en place en coopération avec l’Agence pour la promotion et le développement du Nord et l’Agence espagnole de coopération internationale. Elle vise aussi à mettre en place un système de communication et d’orientation sur la formation professionnelle dans les métiers de l’artisanat. Un autre objectif non moins important reste l’adoption d’une politique de relance de la formation résidentielle et d’attractivité des jeunes. Source: L'Economiste Coût: 15 millions de DH
· 62,2 millions de DH pour les canalisations Amendis poursuit la mise en place des différents maillons du système de dépollution de la baie de Tanger. Le gestionnaire délégué à Tanger vient d’inaugurer une station de pompage à Oued Lihoud. Cette dernière, d’un coût global de 15 millions de DH, vient compléter un système dédié à l’interception des rejets dans la plage de Merkala. La station permettra d’intercepter ces rejets vers Oued Lihoud et de les dévier vers la station de traitement. De la sorte, tout rejet dans la plage de Merkala est éliminé. Cette dernière accueillait près de 20% du total des eaux usées de la ville de Tanger, selon Amendis. La station de pompage a un débit de 645 litres par seconde et est capable de vider une piscine olympique en une heure. Sa construction n’a pas été simple, et le recours à des techniques spéciales a été nécessaire, vu les difficultés rencontrées au niveau du terrain. Cette station est alimentée via un réseau d’interception de plus de 16 kilomètres de long. Le coût de ces canalisations est de 62,2 millions de DH. La station de pompage permettra de refouler les eaux usées collectées vers la station de traitement des eaux usées de Tanger, située en bordure de mer à quelques centaines de mètres. La station de traitement est entrée en service en juillet dernier. Les eaux usées seront ensuite traitées pour être refoulées par un émissaire marin à 2,2 kilomètres de la côte. La station de traitement a coûté environ 600 millions de DH, soit à peu près le tiers de l’ensemble du système d’assainissement prévu au départ par Amendis dans le volet assainissement. Mais elle représente la pièce maîtresse de tout le dispositif car elle permettra de rejeter loin des côtes les déchets liquides de la ville. Après avoir récupéré la plage municipale de Tanger en évitant les rejets dans les deux oueds qui s’y déversaient, cette manière de procéder permettra le sauvetage de la deuxième plage de Tanger, celle de Merkala. Cette dernière se trouve séparée de la plage municipale par le port et devra connaître un renouveau grâce à la récente ouverture du prolongement de l’avenue Mohammed VI. C’est un quartier entier qui est en train de se voir valorisé par ces différentes actions. Source : L’economiste |
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Mars 2010
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