Les formations devront démarrer dès ce mois
· Premier Executive MBA de la région L’Université nomade internationale (UNI) vient de lancer à Tanger le premier Executive MBA de la région. Il s’agit d’un cycle de formation continue en 16 mois, destiné aux cadres de la région et ce, à raison de 4 jours pleins par mois. Il est accrédité au niveau international et mené en partenariat avec le Groupe ESC de Clermont. Les formations devront démarrer dès ce mois. En parallèle, l’UNI a déjà lancé une série de formations tels un mastercoach et un bachelor français en management, à Tétouan et, dès cette année, à Tanger. «Le but est d’améliorer l’employabilité des jeunes de la région nord du Maroc en les préparant ainsi que des salariés à développer des compétences aux standards internationaux», explique Danielle Zenati, fondatrice de l’UNI, ingénieur de l’Ecole Polytechnique féminine, psychologue et expert coach international. Selon Zenati, il s’agit bel et bien du premier Executive MBA de la région, accrédité AACSB, sésame indispensable pour une reconnaissance internationale des diplômes. Il est destiné aux cadres de haut niveau de la région pour leur permettre d’opter pour de nouveaux horizons et d’éviter l’effet plafond de verre dont la plupart souffrent. En outre, les diplômés de cet MBA seront de facto membres de l’Amicale des anciens de ESC Clermont, un réseau de contacts assez riche. L’UNI a installé depuis sa création en 2009 ses quartiers généraux à la TFZ. Plus qu’un simple choix, l’installation à la TFZ permet à l’Université d’être proche de ses «étudiants» dont la plupart travaillent déjà dans des entreprises de la zone franche. Il est prévu qu’elle déménage vers un nouveau site au centre-ville pour mieux accompagner ses nouveaux étudiants. Le choix de Tanger n’est pas fortuit non plus car, selon Zenati, elle reste une région à fort potentiel où l’UNI entend se positionner pour l’avenir. L’UNI a aussi à son actif l’organisation de diverses actions, tel le premier Salon des jeunes et de l’entreprise de Tanger en juillet 2009. Cette université organise aussi une formation en mastercoach, le coach-expert intégré dans l’entreprise devrait de la sorte «apporter une réponse adaptée à chacun», note-t-on à l’UNI. Ainsi, dans sa mission d’écoute, elle devrait favoriser l’émergence de nouveaux talents. Source: L'Economiste Les travaux pour Chrafat devraient démarrer dès cette année
· L’investissement total sera de 24 milliards de DH · Gzenaya et Ksar Sghir, autres noyaux urbains Le prochain lancement de l’usine de Renault à Melloussa semble accélérer l’avancement du chantier pour la réalisation de la future ville de Chrafat. Cette dernière, dont les travaux de construction avaient été lancés par le Roi en 2009, devrait voir l’ensemble de ses outils de planification finalisés au bout de cette année, selon l’agence urbaine de Tanger, en charge de ce projet. Il s’agit, selon l’agence, de doter les sites identifiés de Chrafat, mais aussi de Ksar Sghir et de Gzenaya Al Jadida, des plans d’aménagement nécessaires pour leur développement. D’ailleurs, les travaux de viabilisation des terrains devraient démarrer dès cette année. Le projet des villes nouvelles a été lancé en 2006 avec la volonté d’en créer trois: Gzenaya Al Jadida, Ksar Sghir-Ksar Al Majaz et Chrafat. Cette dernière, la plus grande, avec 2.000 hectares prévus, sera située à cheval entre les communes rurales de Aouama et de Jouamaâ, à 15 kilomètres au sud-est de Tanger. Elle sera séparée par une bretelle de route de moins de trente kilomètres du site du complexe portuaire Tanger-Méditerrannée et servira de chef-lieu pour la future usine de Renault à Melloussa. La future ville entend devenir un véritable hub de l’industrie automobile et des équipementiers qui lui sont dédiés. C’est à ce titre qu’elle sera le centre urbain qui hébergera les employés de la future usine de l’Alliance Renault-Nissan, dont elle est située à un jet de pierre. Les investissements prévus pour Chrafat sont à la dimension de l’hôte industriel qu’elle devra accueillir. En termes d’aménagement, il est prévu un investissement de 2,4 milliards de DH pour les 1.300 hectares lancés (première tranche). Ces derniers incluent 300 hectares dédiés à l’industrie en plus de 166 hectares de terrains verts. C’est cet aspect qui lui vaut le surnom, même avant le lancement de sa construction, de «ville verte». A terme, l’investissement total devra atteindre les 24 milliards de DH, constructions et investissements industriels inclus. A l’ouest, à moins de 10 kilomètres de Tanger, se dressera un autre noyau urbain, Gzenaya Al Jadida. Sur plus de 1.070 hectares, la future petite ville se trouvera dans le périmètre direct de Tanger. Elle sera à quelques kilomètres à peine des zones industrielles de Gzenaya et de Tanger Free Zone et elle servira, le cas échéant, de résidence et de ville-dortoir pour ces zones. Un premier bloc de viabilisation a été lancé en novembre 2004, il s’agit du projet d’urbanisation d’Ibn Batouta, dont le lancement des travaux s’est fait en 2007. Ce dernier prévoit la valorisation d’une zone mitoyenne de Gzenaya en vue de loger plus de 55.000 personnes. Les terrains ont été récupérés dans le cadre de la valorisation du foncier de l’Etat, ils ont été cédés dans le cadre de la restructuration de la Sogeta. L’idée de base est de désenclaver la ville de Tanger qui arrive à saturation. Avec TangerMed et le développement de la zone franche de Tanger, le besoin en logements pour les cadres et les ouvriers se fait fortement sentir. Et c’est pour satisfaire cette tranche de la population que le projet a été mis en place, entre autres. A mi-chemin, à quelques kilomètres du site du port TangerMed, se dressera Ksar Sghir-Ksar Al Majaz. Son développement lui permettra de jouer pleinement un rôle de base arrière pour le complexe portuaire. C’est le seul noyau urbain à ne pas partir de rien. Des habitats dispersés existent bel et bien, même s’ils sont plus de nature touristique (résidences secondaires essentiellement). Une ville en trois temps La ville de Chrafat sera développée en trois temps. A court terme, il s’agit de lancer une première phase dotée de logements collectifs et d’un bloc à usage mixte afin de répondre au besoin pressant de logement des ouvriers et cadres. Le tout ceinturé par une importante tranche de verdure. Dans une deuxième phase, selon le schéma repris par l’agence urbaine de Tanger, une aire de logements collectifs sera lancée ainsi qu’une zone dédiée aux industries légères. Cette dernière sera complétée par la suite par un technopark. Source: L'Economiste |
AuthorHORIZONECO Archives
Mars 2010
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