C’est un ambitieux programme que celui qui vient d’être présenté à Tanger par Anis Birou.
Le secrétaire d’Etat chargé de l’Artisanat a dévoilé les grandes lignes de la stratégie de son département pour la formation dans les métiers de l’artisanat au cours de la période 2010-2015 dans les régions de Tanger-Tétouan et Taza-Al Hoceïma-Taounate. Le schéma directeur présenté prévoit la formation de plus de 7.100 artisans par apprentissage, répartis sur les six prochaines années. Tanger se taille la part du lion avec plus de la moitié. Il prévoit en plus une formation résidentielle de niveau qualification pour 604 autres. Cette dernière sera sanctionnée par un diplôme. La formation concernera divers métiers, qualifiés par Birou de porteurs. Il s’agit, entre autres, de la menuiserie, la ferronnerie d’art, la couture traditionnelle, la maroquinerie, tapisserie et dinanderie. Pour assurer la réalisation de ces objectifs de formation, le département de l’Artisanat prévoit la mise en place d’un Institut des arts traditionnels à Tanger et de trois centres de formation en artisanat à Tétouan, Ouazzane et Taza. Ces établissements de formation compteront avec la création de 21 postes budgétaires pour les formateurs. Au niveau du cursus, il est prévu l’élaboration de 3 programmes pédagogiques et l’adaptation de 7 autres programmes et guides d’appui. Le budget annoncé par le département de l’Artisanat est de 112 millions de DH et concernera essentiellement les centres de formation. Pour le secrétaire d’Etat à l’Artisanat, ce schéma directeur entre dans le cadre de la vision future du secteur et des axes stratégiques retenus par la vision 2015. Ce plan prévoit la formation de plus de 60.000 lauréats sur les six prochaines années. Il a aussi comme objectif le développement du chiffre d’affaires de ce secteur. Actuellement, ce dernier ne dépasse pas les 10,2 milliards de DH de CA pour environ 341.000 artisans. A Tanger, le secteur emploie 13.300 personnes de manière directe et génère quelque 400 millions de DH par an en moyenne. A noter que cette stratégie a été mise en place en coopération avec l’Agence pour la promotion et le développement du Nord et l’Agence espagnole de coopération internationale. Elle vise aussi à mettre en place un système de communication et d’orientation sur la formation professionnelle dans les métiers de l’artisanat. Un autre objectif non moins important reste l’adoption d’une politique de relance de la formation résidentielle et d’attractivité des jeunes. Source: L'Economiste Coût: 15 millions de DH
· 62,2 millions de DH pour les canalisations Amendis poursuit la mise en place des différents maillons du système de dépollution de la baie de Tanger. Le gestionnaire délégué à Tanger vient d’inaugurer une station de pompage à Oued Lihoud. Cette dernière, d’un coût global de 15 millions de DH, vient compléter un système dédié à l’interception des rejets dans la plage de Merkala. La station permettra d’intercepter ces rejets vers Oued Lihoud et de les dévier vers la station de traitement. De la sorte, tout rejet dans la plage de Merkala est éliminé. Cette dernière accueillait près de 20% du total des eaux usées de la ville de Tanger, selon Amendis. La station de pompage a un débit de 645 litres par seconde et est capable de vider une piscine olympique en une heure. Sa construction n’a pas été simple, et le recours à des techniques spéciales a été nécessaire, vu les difficultés rencontrées au niveau du terrain. Cette station est alimentée via un réseau d’interception de plus de 16 kilomètres de long. Le coût de ces canalisations est de 62,2 millions de DH. La station de pompage permettra de refouler les eaux usées collectées vers la station de traitement des eaux usées de Tanger, située en bordure de mer à quelques centaines de mètres. La station de traitement est entrée en service en juillet dernier. Les eaux usées seront ensuite traitées pour être refoulées par un émissaire marin à 2,2 kilomètres de la côte. La station de traitement a coûté environ 600 millions de DH, soit à peu près le tiers de l’ensemble du système d’assainissement prévu au départ par Amendis dans le volet assainissement. Mais elle représente la pièce maîtresse de tout le dispositif car elle permettra de rejeter loin des côtes les déchets liquides de la ville. Après avoir récupéré la plage municipale de Tanger en évitant les rejets dans les deux oueds qui s’y déversaient, cette manière de procéder permettra le sauvetage de la deuxième plage de Tanger, celle de Merkala. Cette dernière se trouve séparée de la plage municipale par le port et devra connaître un renouveau grâce à la récente ouverture du prolongement de l’avenue Mohammed VI. C’est un quartier entier qui est en train de se voir valorisé par ces différentes actions. Source : L’economiste Fondation Tanger-Med: Importante hausse du nombre des bénéficiaires de la formation professionnelle12/22/2009
Quelque 221 stagiaires sont inscrits dans les cycles de formation professionnelle initiés par la Fondation Tanger-Med pour le développement humain au titre de l'actuelle année scolaire, contre seulement 63 l'année précédente.
Le programme de formation, élaboré par la fondation en coopération avec l'Office de la formation professionnelle et de la promotion de l'emploi (OFPPT), vise à doter les bénéficiaires résidant dans la zone d'intervention de la fondation de connaissances et de qualifications leur permettant d'intégrer le marché de l'emploi. Le but est de dispenser des formations diplômantes, diversifiées et en corrélation avec les éventuelles orientations du marché de l'emploi dans la zone. Une dizaine de filières ont été définies à cette fin, notamment l'électricité, la mécanique, l'électromécanique, la menuiserie aluminium, la confection, la confection assistée par ordinateur et le câblage. Démarré par une campagne de recensement sur terrain, le programme a consisté à la sélection de jeunes de plus de 18 ans et ayant un niveau minimum de la 6ème année primaire pour certaines filières et de la 9ème année pour d'autres. Tout en prenant en charge les frais d'inscription, la fondation assure 5 lignes de transport quotidiennes afin de transporter les bénéficiaires depuis les communes de Ksar Sghir, Ksar Al Majaz, Melloussa et Belyounech vers les centres de formation professionnelle de Tanger et Tétouan. Dans une déclaration à la MAP, le directeur de la fondation, M. Khalid Doukkali a indiqué que cette stratégie vise à assurer une formation adéquate de deux ans sanctionnée d'un diplôme de qualité, ou mieux d'une double diplômation pour améliorer l'employabilité de ces ressources humaines. La fondation oeuvre aussi à l'amélioration du niveau scolaire des bénéficiaires, notamment par l'organisation de cours de soir alternés à la formation professionnelle, a-t-il noté. D'autre part, la fondation a mis en œuvre un cycle de formation en infirmerie dans le but de préparer quelques 17 jeunes femmes à devenir aides soignantes chargées d'apporter secours et assistance à leurs douars. Dans son ensemble, le programme de formation professionnelle piloté par la fondation mobilise 11 véhicules pour le transport des stagiaires, pour une enveloppe de 2,38 millions de DH. Source: MAP examen du rôle des cours des comptes africaines dans la lutte contre les effets de la crise12/22/2009
Des experts, responsables et chercheurs africains sont réunis jusqu'à jeudi à Tanger pour examiner le rôle des cours de comptes africaines dans la lutte contre les effets de la crise économique mondiale.
Cette rencontre, organisée par le Centre africain de formation et de recherche administratives pour le développement (CAFRAD), sous le thème "Les défis de la crise économique et financière sur les institutions supérieures de contrôle des finances publiques", vise à proposer des stratégies et des mesures adéquates servant à mieux affronter cette conjoncture et préparer la sortie de la crise. Intervenant à cette occasion, le directeur général du CAFRAD, M. Simon Mamosi Lelo¸ a affirmé que la crise augmente les difficultés des pays africains, dont la plupart connaît de grands déséquilibres macro-économiques, tels l'accumulation de la dette publique, l'aggravation du déficit budgétaire et le ralentissement des investissements. Dans ce contexte, a-t-il ajouté, la place des institutions supérieures de contrôle budgétaire est indéniable, du fait qu'elles peuvent contribuer à réduire les effets négatifs de la crise en renforçant le professionnalisme, l'éthique, l'intégrité et la performance dans les services publics. Pour remplir leur mission, ses institutions doivent développer leurs compétences et se doter de stratégies efficaces adaptées aux situations de crise, a souligné M. Mamosi, appelant les Etats à renforcer l'autonomie de ces instances par rapport au pouvoir politique, qui doit "comprendre que le contrôle est bénéfique et stimulant pour l'économie". Le besoin d'une gouvernance économique équilibrée se fait de plus en plus ressentir sur le continent, a-t-il noté, appelant à opter pour un mode de production tourné vers le marché national, afin d'atténuer les répercussions de la crise sur les économies africaines, fortement dépendantes des exportations de matières premières. Les participants à cette conférence ont, par ailleurs, appelé à adopter des modes de gouvernance transparents, à renforcer les échanges interafricaines et à améliorer la communication autour des activités des cours de comptes visant le contrôle de la bonne utilisation du denier public et de l'impact des politiques économiques gouvernementales. Les conférenciers s'attèleront également à la préparation d'un plan d'action stratégique permettant aux Cours des comptes de jouer un rôle capital dans la maîtrise des effets de la crise et dans le contrôle général des finances publiques et des biens de l'Etat. Source: MAP La première édition de « Morocco Awards » organisée dernièrement à Tanger par le ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies et l’Office marocain de la propriété intellectuelle et commerciale (OMPIC), dans le but de promouvoir et récompenser les marques d’origine marocaine, a décerné plusieurs trophées de mérite à des entreprises de renommées.
Ainsi, le jury de cette compétition, présidé par le publicitaire Noureddine Ayouche, a décerné le Prix de la Marque de fabrique aux « Conserveries Aïcha » de Meknès, face aux biscuiteries Bimo, aux conserves Koutoubia, aux peintures Colorado et au thé Sultan. La palme est revenue à BMCE Bank qui s’est démarquée par rapport à d’autres marques aussi illustres que Wafasalaf, Rekrute.com ou Hit Radio. Le groupe financier marocain a été primé eu égard à ses efforts en matière d’expansion et d’amélioration de ses services tant au Maroc qu’à l’étranger. Dans le domaine du commerce et de la distribution, c’est la marque de confection « Marwa » qui s’est distinguée en tant que première marque marocaine de prêt-à-porter dans des pays comme l’Espagne ou l’Arabie saoudite. Enfin, le Trophée du public a été attribué à « Méditel » qui a eu les faveurs du public lors d’un dernier sondage. Intervenant à l’occasion, le ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Ahmed Réda Chami, a estimé que cette compétition annuelle est de nature à encourager les entreprises marocaines à l’excellence et à l’innovation. Source: Le Journal Du Nord Une enveloppe de 600 millions DH a été mobilisée pour la mise en œuvre d’un contrat de développement de l’Université Abdelmalek Esaâdi (UAE) de Tanger-Tétouan, dans le cadre du programme d’urgence pour la réforme du système d’éducation et de formation.
Cette somme sera investie durant la période 2009-2012 pour insuffler un nouvel élan au processus de réforme de l’enseignement supérieur au sein des différents établissements relevant de cette institution. Outre cet effort financier, l’UAE connaîtra un renforcement de son staff enseignant, avec le recrutement de 189 cadres universitaires durant la même période. En vertu de ce contrat de développement, cette université s’est engagée notamment à renforcer la capacité d’accueil de ses établissements, à les réhabiliter et à assurer leur maintenance, et à orienter les étudiants vers les formations scientifiques, techniques et professionnalisantes. L’UAE est tenue également, aux termes de ce contrat conclu avec les ministères de l’Education nationale et de l’Economie et des finances, de développer des filières professionnalisantes dans les établissements à accès ouvert tout en augmentant les effectifs des étudiants dans les établissements à accès régulé. Le contrat stipule que l’université s’attellera à l’amélioration du rendement interne et externe de son système d’enseignement. Cela passe par la lutte contre le redoublement et le décrochage, l’augmentation du taux de diplomation pendant la durée légale du cycle de formation et la mise en place de modules d’enseignement de langues, technologie d’information et de communication et de méthodologie universitaire. La réforme vise l’amélioration de l’employabilité des lauréats, par l’introduction de modules professionnalisants au niveau des 5ème et 6ème semestres dans les licences fondamentales et l’amélioration des taux d’insertion des diplômés, tout en mettant en place un dispositif de suivi de cette insertion. Il s’agit aussi de promouvoir la recherche scientifique, en généralisant l’accréditation des unités de recherche, en augmentant le nombre de publications dans les revues internationales indexées ainsi que le nombre des projets de recherche appliquée et des thèses de doctorat soutenues, et, enfin, en mettant en place un dispositif de suivi et d’évaluation de la recherche au niveau de l’université. Dans une déclaration à la presse, le président de l’université Abdelmalek Saadi, M. Mustapha Bennouna, a affirmé que l’université connaîtra prochainement un renforcement de ses filières scientifiques, techniques et des langues, en particulier dans les domaines du commerce, de l’ingénierie et de la traduction. Il a, dans ce sens, mis l’accent sur les partenariats conclus entre l’université et son environnement professionnel, exprimant la volonté de l’institution de poursuivre la coopération avec l’Agence spéciale Tanger-Med visant le développement de la formation dans les métiers portuaires (logistique et transport). L’université veut aussi ouvrir de nouveaux cycles de formation technique pour répondre aux besoins du marché de travail et accompagner les grands chantiers industriels dans la région, a noté M. Bennouna, soulignant l’inauguration, l’année dernière à Tétouan, de l’Ecole nationale des sciences appliquées. Source: Le journal Du Nord L’urbanisation sans cesse croissante, ayant marqué ces dernières décennies la ville de Tanger, conjuguée aux effets de la prolifération de l’habitat insalubre et de la surdensification des tissus anciens, nécessite l’engagement par les pouvoirs publics d’opérations d’envergure pour le développement de la production de logements et particulièrement ceux à caractère social.
Les besoins en logements en milieu urbain à la wilaya de Tanger, pour la prochaine décennie, impliquent une production annuelle de près de 8.000 logements afin de couvrir le déficit actuel, résorber les besoins des nouveaux ménages et renouveler le parc ancien. La production actuelle réglementaire à la wilaya de Tanger représente à peu près 3.300 unités par an, alors que le reste de la demande est satisfait par le secteur non réglementaire et le recours à la cohabitation. Ce sont donc de grandes surfaces qu’il conviendrait d’aménager annuellement à Tanger pour lutter contre l’habitat insalubre. Le programme des zones d’urbanisation nouvelles élaboré par le Ministère de l’habitat et de l’Urbanisme traduit une nouvelle approche opérationnelle pour l’ouverture de nouveaux sites à l’urbanisation et la mise en œuvre de grandes zones d’aménagement dans le cadre des extensions urbaines ou de la création de nouveaux pôles. Cette approche génère un nouveau mode d’intervention de l’Etat dans la production de logements en mobilisant ses réserves foncières publiques. L’intervention du Holding d’aménagement Al Omrane consiste en la réalisation des équipements hors site et des infrastructures primaires et secondaires structurantes de ces zones d’urbanisation dans la perspective de les mettre sous forme d’îlots à la disposition des promoteurs publics ou privés, amicales ou coopératives, désireux de réaliser des opérations d’habitat, conformément aux descriptions d’un cahier de charges techniques et financières bien précis. Deux opérations constituent la tranche prioritaire du programme des ZUN à Tanger : AL IRFANE à la ville de Tanger et IBN BATOUTA à la commune rurale de Boukhalef. Elles visent l’aménagement de 180 Ha pour un potentiel de 31 000 logements. Elles ont étés inaugurées par S.M. le Roi en 2006. Leur achèvement en infrastructures primaires est prévu en 2007. Elles ont bénéficié d’un financement remboursable du Fonds Social de l’Habitat (FSH) à hauteur de 123 millions de DH pour un coût global de 448 millions de DH. Au cours de l’année 2006, il a été affecté à six sociétés immobilières 20 ilots totalisant près de 96 ha en vue de la production de plus de 26.000 logements répartis comme suit (voir tableau ci-dessous). En effet, la réalisation de ces ZUN, contribuera à la résorption du déficit en logement, et répondra notamment à la demande en logements économiques. Elle visera également la préservation et la maîtrise de l’espace urbain soumis à la pression d’une urbanisation accélérée. Elles permettront également la mobilisation et la rationalisation de l’utilisation de la réserve foncière de l’Etat et seront un facteur déterminant dans la régularisation du marché foncier et la lutte contre la spéculation foncière. Source: le journal du nord |
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Mars 2010
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