Chrafat et l’extension de TangerMed, projets phares
· 7.752 emplois générés Une bonne nouvelle pour les investisseurs. L’année 2009 s’est terminée sur un excellent résultat en matière d’investissements à Tanger, selon le Centre régional d’investissement (CRI) de Tanger-Tétouan. Ce ne sont pas moins de 42,9 milliards de DH qui ont été comptabilisés en investissements dans la région pour un total de 118 dossiers approuvés. Ce score est en progression par rapport à 2008 de 36%. Le nombre d’emplois générés est d’environ 7.752. Et le mérite en revient en premier lieu au secteur du BTP. Ce dernier s’est vu attribuer 64% du total du montant des projets. Et c’est le grand projet de la nouvelle ville de Melloussa, Chrafat qui est derrière ce score. Ses travaux d’aménagement ont été lancés par le Roi en janvier 2009. La future ville, située dans la commune de Melloussa-Jouamaa, deviendra un véritable hub de l’industrie automobile et des équipementiers qui lui sont dédiés. C’est, en effet, elle qui sera le centre urbain qui hébergera les employés de la future usine de l’Alliance Renault-Nissan, dont elle est située à un jet de pierre. En effet, le site du futur noyau urbain se situe dans le périmètre de la commune rurale de Jouamaa, à 18 kilomètres au sud-est de la ville de Tanger. Il s’étend sur une superficie de 1.300 hectares. Les investissements prévus pour Chrafat sont à l’image de l’hôte industriel qu’elle devra accueillir. En termes d’aménagement, il est prévu un investissement de 2,4 milliards de DH pour les 1.300 hectares lancés. Ces derniers incluent les 300 hectares qui seront dédiés à l’industrie en plus de 166 hectares de terrains verts. A terme, l’investissement total devra atteindre les 24 milliards de DH, constructions et investissements industriels inclus. Les travaux de construction devront démarrer dès cette année. La ville devra servir de résidence pour l’encadrement des unités industrielles prévues dans le cadre des Zones d’activités, mais aussi pour l’accueil de centres de recherche ou autres dans le cadre du technopark envisagé. Un autre projet qui n’est pas passé inaperçu est celui du lancement de l’extension du port TangerMed. TangerMed II a été attribué dans une première phase à l’opérateur national Marsa Maroc. En vitesse de croisière, il sera un port à conteneurs une fois et demie plus grand que TangerMed I avec une capacité de 5,2 millions de conteneurs. La construction du port a été confiée, sur la base d’un contrat clés en main, à un groupement d’entreprises piloté par Bouygues Travaux publics, en association avec Bymaro, Besix, Saipem et la Somagec. Le coût forfaitaire de construction est de 9,25 milliards de DH. La construction se fera en deux phases, une première phase inclut les digues de protection ainsi que le premier quai à conteneurs d’un coût total de 7,25 milliards de DH. La durée de réalisation s’étendra sur 51 mois. Source: L'Economiste C’est un ambitieux programme que celui qui vient d’être présenté à Tanger par Anis Birou.
Le secrétaire d’Etat chargé de l’Artisanat a dévoilé les grandes lignes de la stratégie de son département pour la formation dans les métiers de l’artisanat au cours de la période 2010-2015 dans les régions de Tanger-Tétouan et Taza-Al Hoceïma-Taounate. Le schéma directeur présenté prévoit la formation de plus de 7.100 artisans par apprentissage, répartis sur les six prochaines années. Tanger se taille la part du lion avec plus de la moitié. Il prévoit en plus une formation résidentielle de niveau qualification pour 604 autres. Cette dernière sera sanctionnée par un diplôme. La formation concernera divers métiers, qualifiés par Birou de porteurs. Il s’agit, entre autres, de la menuiserie, la ferronnerie d’art, la couture traditionnelle, la maroquinerie, tapisserie et dinanderie. Pour assurer la réalisation de ces objectifs de formation, le département de l’Artisanat prévoit la mise en place d’un Institut des arts traditionnels à Tanger et de trois centres de formation en artisanat à Tétouan, Ouazzane et Taza. Ces établissements de formation compteront avec la création de 21 postes budgétaires pour les formateurs. Au niveau du cursus, il est prévu l’élaboration de 3 programmes pédagogiques et l’adaptation de 7 autres programmes et guides d’appui. Le budget annoncé par le département de l’Artisanat est de 112 millions de DH et concernera essentiellement les centres de formation. Pour le secrétaire d’Etat à l’Artisanat, ce schéma directeur entre dans le cadre de la vision future du secteur et des axes stratégiques retenus par la vision 2015. Ce plan prévoit la formation de plus de 60.000 lauréats sur les six prochaines années. Il a aussi comme objectif le développement du chiffre d’affaires de ce secteur. Actuellement, ce dernier ne dépasse pas les 10,2 milliards de DH de CA pour environ 341.000 artisans. A Tanger, le secteur emploie 13.300 personnes de manière directe et génère quelque 400 millions de DH par an en moyenne. A noter que cette stratégie a été mise en place en coopération avec l’Agence pour la promotion et le développement du Nord et l’Agence espagnole de coopération internationale. Elle vise aussi à mettre en place un système de communication et d’orientation sur la formation professionnelle dans les métiers de l’artisanat. Un autre objectif non moins important reste l’adoption d’une politique de relance de la formation résidentielle et d’attractivité des jeunes. Source: L'Economiste examen du rôle des cours des comptes africaines dans la lutte contre les effets de la crise12/22/2009
Des experts, responsables et chercheurs africains sont réunis jusqu'à jeudi à Tanger pour examiner le rôle des cours de comptes africaines dans la lutte contre les effets de la crise économique mondiale.
Cette rencontre, organisée par le Centre africain de formation et de recherche administratives pour le développement (CAFRAD), sous le thème "Les défis de la crise économique et financière sur les institutions supérieures de contrôle des finances publiques", vise à proposer des stratégies et des mesures adéquates servant à mieux affronter cette conjoncture et préparer la sortie de la crise. Intervenant à cette occasion, le directeur général du CAFRAD, M. Simon Mamosi Lelo¸ a affirmé que la crise augmente les difficultés des pays africains, dont la plupart connaît de grands déséquilibres macro-économiques, tels l'accumulation de la dette publique, l'aggravation du déficit budgétaire et le ralentissement des investissements. Dans ce contexte, a-t-il ajouté, la place des institutions supérieures de contrôle budgétaire est indéniable, du fait qu'elles peuvent contribuer à réduire les effets négatifs de la crise en renforçant le professionnalisme, l'éthique, l'intégrité et la performance dans les services publics. Pour remplir leur mission, ses institutions doivent développer leurs compétences et se doter de stratégies efficaces adaptées aux situations de crise, a souligné M. Mamosi, appelant les Etats à renforcer l'autonomie de ces instances par rapport au pouvoir politique, qui doit "comprendre que le contrôle est bénéfique et stimulant pour l'économie". Le besoin d'une gouvernance économique équilibrée se fait de plus en plus ressentir sur le continent, a-t-il noté, appelant à opter pour un mode de production tourné vers le marché national, afin d'atténuer les répercussions de la crise sur les économies africaines, fortement dépendantes des exportations de matières premières. Les participants à cette conférence ont, par ailleurs, appelé à adopter des modes de gouvernance transparents, à renforcer les échanges interafricaines et à améliorer la communication autour des activités des cours de comptes visant le contrôle de la bonne utilisation du denier public et de l'impact des politiques économiques gouvernementales. Les conférenciers s'attèleront également à la préparation d'un plan d'action stratégique permettant aux Cours des comptes de jouer un rôle capital dans la maîtrise des effets de la crise et dans le contrôle général des finances publiques et des biens de l'Etat. Source: MAP |
AuthorHORIZONECO Archives
Mars 2010
Categories
Tout
|