Les travaux pour Chrafat devraient démarrer dès cette année
· L’investissement total sera de 24 milliards de DH · Gzenaya et Ksar Sghir, autres noyaux urbains Le prochain lancement de l’usine de Renault à Melloussa semble accélérer l’avancement du chantier pour la réalisation de la future ville de Chrafat. Cette dernière, dont les travaux de construction avaient été lancés par le Roi en 2009, devrait voir l’ensemble de ses outils de planification finalisés au bout de cette année, selon l’agence urbaine de Tanger, en charge de ce projet. Il s’agit, selon l’agence, de doter les sites identifiés de Chrafat, mais aussi de Ksar Sghir et de Gzenaya Al Jadida, des plans d’aménagement nécessaires pour leur développement. D’ailleurs, les travaux de viabilisation des terrains devraient démarrer dès cette année. Le projet des villes nouvelles a été lancé en 2006 avec la volonté d’en créer trois: Gzenaya Al Jadida, Ksar Sghir-Ksar Al Majaz et Chrafat. Cette dernière, la plus grande, avec 2.000 hectares prévus, sera située à cheval entre les communes rurales de Aouama et de Jouamaâ, à 15 kilomètres au sud-est de Tanger. Elle sera séparée par une bretelle de route de moins de trente kilomètres du site du complexe portuaire Tanger-Méditerrannée et servira de chef-lieu pour la future usine de Renault à Melloussa. La future ville entend devenir un véritable hub de l’industrie automobile et des équipementiers qui lui sont dédiés. C’est à ce titre qu’elle sera le centre urbain qui hébergera les employés de la future usine de l’Alliance Renault-Nissan, dont elle est située à un jet de pierre. Les investissements prévus pour Chrafat sont à la dimension de l’hôte industriel qu’elle devra accueillir. En termes d’aménagement, il est prévu un investissement de 2,4 milliards de DH pour les 1.300 hectares lancés (première tranche). Ces derniers incluent 300 hectares dédiés à l’industrie en plus de 166 hectares de terrains verts. C’est cet aspect qui lui vaut le surnom, même avant le lancement de sa construction, de «ville verte». A terme, l’investissement total devra atteindre les 24 milliards de DH, constructions et investissements industriels inclus. A l’ouest, à moins de 10 kilomètres de Tanger, se dressera un autre noyau urbain, Gzenaya Al Jadida. Sur plus de 1.070 hectares, la future petite ville se trouvera dans le périmètre direct de Tanger. Elle sera à quelques kilomètres à peine des zones industrielles de Gzenaya et de Tanger Free Zone et elle servira, le cas échéant, de résidence et de ville-dortoir pour ces zones. Un premier bloc de viabilisation a été lancé en novembre 2004, il s’agit du projet d’urbanisation d’Ibn Batouta, dont le lancement des travaux s’est fait en 2007. Ce dernier prévoit la valorisation d’une zone mitoyenne de Gzenaya en vue de loger plus de 55.000 personnes. Les terrains ont été récupérés dans le cadre de la valorisation du foncier de l’Etat, ils ont été cédés dans le cadre de la restructuration de la Sogeta. L’idée de base est de désenclaver la ville de Tanger qui arrive à saturation. Avec TangerMed et le développement de la zone franche de Tanger, le besoin en logements pour les cadres et les ouvriers se fait fortement sentir. Et c’est pour satisfaire cette tranche de la population que le projet a été mis en place, entre autres. A mi-chemin, à quelques kilomètres du site du port TangerMed, se dressera Ksar Sghir-Ksar Al Majaz. Son développement lui permettra de jouer pleinement un rôle de base arrière pour le complexe portuaire. C’est le seul noyau urbain à ne pas partir de rien. Des habitats dispersés existent bel et bien, même s’ils sont plus de nature touristique (résidences secondaires essentiellement). Une ville en trois temps La ville de Chrafat sera développée en trois temps. A court terme, il s’agit de lancer une première phase dotée de logements collectifs et d’un bloc à usage mixte afin de répondre au besoin pressant de logement des ouvriers et cadres. Le tout ceinturé par une importante tranche de verdure. Dans une deuxième phase, selon le schéma repris par l’agence urbaine de Tanger, une aire de logements collectifs sera lancée ainsi qu’une zone dédiée aux industries légères. Cette dernière sera complétée par la suite par un technopark. Source: L'Economiste 350 millions de DH à l’aménagement d’un complexe à la lisière de la baie
· Un appel d’offres a été lancé pour la réalisation du projet Ghandouri est en train de devenir une cité balnéaire à part entière. Le site accueillera le dernier des projets de la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT). Baptisé «la Plage», il s’étendra sur un total de trois hectares et demi à proximité immédiate de l’hôtel Movenpick. «Nous voulons apporter notre contribution à l’animation de cette partie de la baie», explique Amine Bensouda, directeur général de la Smit. La société vient de lancer un appel d’offres pour la réalisation du projet. Il comprendra une partie animation avec une mini-médina dédiée à l’artisanat, un hôtel ainsi qu’une composante résidentielle. Le volet artisanal est mis en avant par la Smit qui entend offrir aux artisans une vitrine d’exposition et de promotion de leurs produits. La composante résidentielle comprendra des appartements et des duplex avec vue sur mer. Le projet est déjà figé dans ses grandes lignes, une demande d’autorisation de construction est à l’instruction auprès des autorités de la ville. Le coût prévu pour le projet est de 350 millions de DH, une somme qui inclut le prix du terrain, propriété de la Smit et qui a été évalué à 50 millions de DH. La sélection finale de l’opérateur devrait se faire durant le mois de mai prochain. Les travaux s’étaleront sur trois ans. La Société, héritière de la SNABT (Société d’aménagement de la baie de Tanger et de la Sonaba, celle d’Agadir, entend dupliquer le même schéma que celui lancé avec le projet de Tanger City Center il y a quelques années. Ce dernier, dont les travaux avaient repris depuis quelques mois, devrait donner un second souffle à la baie de Tanger dès la réalisation de sa première tranche. Non loin de là, la Smit avait lancé l’année dernière le chantier de réaménagement de la corniche pour un budget de 100 millions de DH. Au menu, plusieurs terrains de beach-volley, de pétanque, ainsi qu’un terrain de rugby sur pelouse synthétique, de mini-foot et basket. Elle devra aussi être dotée d’une base nautique pour les sports de glisse, d’une piste d’athlétisme et d’une aire de jeux. A ces équipements s’ajouteront 1.500 mètres carrés de «skate-park». Ce réaménagement, qui sera inauguré incessamment, fait suite à la finalisation d’un ensemble de voies desservant les différentes zones de la baie de Tanger d’une longueur totale de 4 kilomètres. Leur coût a été de 65 millions de DH, selon la Smit. Source: L'Economiste L’urbanisation sans cesse croissante, ayant marqué ces dernières décennies la ville de Tanger, conjuguée aux effets de la prolifération de l’habitat insalubre et de la surdensification des tissus anciens, nécessite l’engagement par les pouvoirs publics d’opérations d’envergure pour le développement de la production de logements et particulièrement ceux à caractère social.
Les besoins en logements en milieu urbain à la wilaya de Tanger, pour la prochaine décennie, impliquent une production annuelle de près de 8.000 logements afin de couvrir le déficit actuel, résorber les besoins des nouveaux ménages et renouveler le parc ancien. La production actuelle réglementaire à la wilaya de Tanger représente à peu près 3.300 unités par an, alors que le reste de la demande est satisfait par le secteur non réglementaire et le recours à la cohabitation. Ce sont donc de grandes surfaces qu’il conviendrait d’aménager annuellement à Tanger pour lutter contre l’habitat insalubre. Le programme des zones d’urbanisation nouvelles élaboré par le Ministère de l’habitat et de l’Urbanisme traduit une nouvelle approche opérationnelle pour l’ouverture de nouveaux sites à l’urbanisation et la mise en œuvre de grandes zones d’aménagement dans le cadre des extensions urbaines ou de la création de nouveaux pôles. Cette approche génère un nouveau mode d’intervention de l’Etat dans la production de logements en mobilisant ses réserves foncières publiques. L’intervention du Holding d’aménagement Al Omrane consiste en la réalisation des équipements hors site et des infrastructures primaires et secondaires structurantes de ces zones d’urbanisation dans la perspective de les mettre sous forme d’îlots à la disposition des promoteurs publics ou privés, amicales ou coopératives, désireux de réaliser des opérations d’habitat, conformément aux descriptions d’un cahier de charges techniques et financières bien précis. Deux opérations constituent la tranche prioritaire du programme des ZUN à Tanger : AL IRFANE à la ville de Tanger et IBN BATOUTA à la commune rurale de Boukhalef. Elles visent l’aménagement de 180 Ha pour un potentiel de 31 000 logements. Elles ont étés inaugurées par S.M. le Roi en 2006. Leur achèvement en infrastructures primaires est prévu en 2007. Elles ont bénéficié d’un financement remboursable du Fonds Social de l’Habitat (FSH) à hauteur de 123 millions de DH pour un coût global de 448 millions de DH. Au cours de l’année 2006, il a été affecté à six sociétés immobilières 20 ilots totalisant près de 96 ha en vue de la production de plus de 26.000 logements répartis comme suit (voir tableau ci-dessous). En effet, la réalisation de ces ZUN, contribuera à la résorption du déficit en logement, et répondra notamment à la demande en logements économiques. Elle visera également la préservation et la maîtrise de l’espace urbain soumis à la pression d’une urbanisation accélérée. Elles permettront également la mobilisation et la rationalisation de l’utilisation de la réserve foncière de l’Etat et seront un facteur déterminant dans la régularisation du marché foncier et la lutte contre la spéculation foncière. Source: le journal du nord |
AuthorHORIZONECO Archives
Mars 2010
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