Coût: 15 millions de DH
· 62,2 millions de DH pour les canalisations Amendis poursuit la mise en place des différents maillons du système de dépollution de la baie de Tanger. Le gestionnaire délégué à Tanger vient d’inaugurer une station de pompage à Oued Lihoud. Cette dernière, d’un coût global de 15 millions de DH, vient compléter un système dédié à l’interception des rejets dans la plage de Merkala. La station permettra d’intercepter ces rejets vers Oued Lihoud et de les dévier vers la station de traitement. De la sorte, tout rejet dans la plage de Merkala est éliminé. Cette dernière accueillait près de 20% du total des eaux usées de la ville de Tanger, selon Amendis. La station de pompage a un débit de 645 litres par seconde et est capable de vider une piscine olympique en une heure. Sa construction n’a pas été simple, et le recours à des techniques spéciales a été nécessaire, vu les difficultés rencontrées au niveau du terrain. Cette station est alimentée via un réseau d’interception de plus de 16 kilomètres de long. Le coût de ces canalisations est de 62,2 millions de DH. La station de pompage permettra de refouler les eaux usées collectées vers la station de traitement des eaux usées de Tanger, située en bordure de mer à quelques centaines de mètres. La station de traitement est entrée en service en juillet dernier. Les eaux usées seront ensuite traitées pour être refoulées par un émissaire marin à 2,2 kilomètres de la côte. La station de traitement a coûté environ 600 millions de DH, soit à peu près le tiers de l’ensemble du système d’assainissement prévu au départ par Amendis dans le volet assainissement. Mais elle représente la pièce maîtresse de tout le dispositif car elle permettra de rejeter loin des côtes les déchets liquides de la ville. Après avoir récupéré la plage municipale de Tanger en évitant les rejets dans les deux oueds qui s’y déversaient, cette manière de procéder permettra le sauvetage de la deuxième plage de Tanger, celle de Merkala. Cette dernière se trouve séparée de la plage municipale par le port et devra connaître un renouveau grâce à la récente ouverture du prolongement de l’avenue Mohammed VI. C’est un quartier entier qui est en train de se voir valorisé par ces différentes actions. Source : L’economiste La première édition de « Morocco Awards » organisée dernièrement à Tanger par le ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies et l’Office marocain de la propriété intellectuelle et commerciale (OMPIC), dans le but de promouvoir et récompenser les marques d’origine marocaine, a décerné plusieurs trophées de mérite à des entreprises de renommées.
Ainsi, le jury de cette compétition, présidé par le publicitaire Noureddine Ayouche, a décerné le Prix de la Marque de fabrique aux « Conserveries Aïcha » de Meknès, face aux biscuiteries Bimo, aux conserves Koutoubia, aux peintures Colorado et au thé Sultan. La palme est revenue à BMCE Bank qui s’est démarquée par rapport à d’autres marques aussi illustres que Wafasalaf, Rekrute.com ou Hit Radio. Le groupe financier marocain a été primé eu égard à ses efforts en matière d’expansion et d’amélioration de ses services tant au Maroc qu’à l’étranger. Dans le domaine du commerce et de la distribution, c’est la marque de confection « Marwa » qui s’est distinguée en tant que première marque marocaine de prêt-à-porter dans des pays comme l’Espagne ou l’Arabie saoudite. Enfin, le Trophée du public a été attribué à « Méditel » qui a eu les faveurs du public lors d’un dernier sondage. Intervenant à l’occasion, le ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Ahmed Réda Chami, a estimé que cette compétition annuelle est de nature à encourager les entreprises marocaines à l’excellence et à l’innovation. Source: Le Journal Du Nord Une enveloppe de 600 millions DH a été mobilisée pour la mise en œuvre d’un contrat de développement de l’Université Abdelmalek Esaâdi (UAE) de Tanger-Tétouan, dans le cadre du programme d’urgence pour la réforme du système d’éducation et de formation.
Cette somme sera investie durant la période 2009-2012 pour insuffler un nouvel élan au processus de réforme de l’enseignement supérieur au sein des différents établissements relevant de cette institution. Outre cet effort financier, l’UAE connaîtra un renforcement de son staff enseignant, avec le recrutement de 189 cadres universitaires durant la même période. En vertu de ce contrat de développement, cette université s’est engagée notamment à renforcer la capacité d’accueil de ses établissements, à les réhabiliter et à assurer leur maintenance, et à orienter les étudiants vers les formations scientifiques, techniques et professionnalisantes. L’UAE est tenue également, aux termes de ce contrat conclu avec les ministères de l’Education nationale et de l’Economie et des finances, de développer des filières professionnalisantes dans les établissements à accès ouvert tout en augmentant les effectifs des étudiants dans les établissements à accès régulé. Le contrat stipule que l’université s’attellera à l’amélioration du rendement interne et externe de son système d’enseignement. Cela passe par la lutte contre le redoublement et le décrochage, l’augmentation du taux de diplomation pendant la durée légale du cycle de formation et la mise en place de modules d’enseignement de langues, technologie d’information et de communication et de méthodologie universitaire. La réforme vise l’amélioration de l’employabilité des lauréats, par l’introduction de modules professionnalisants au niveau des 5ème et 6ème semestres dans les licences fondamentales et l’amélioration des taux d’insertion des diplômés, tout en mettant en place un dispositif de suivi de cette insertion. Il s’agit aussi de promouvoir la recherche scientifique, en généralisant l’accréditation des unités de recherche, en augmentant le nombre de publications dans les revues internationales indexées ainsi que le nombre des projets de recherche appliquée et des thèses de doctorat soutenues, et, enfin, en mettant en place un dispositif de suivi et d’évaluation de la recherche au niveau de l’université. Dans une déclaration à la presse, le président de l’université Abdelmalek Saadi, M. Mustapha Bennouna, a affirmé que l’université connaîtra prochainement un renforcement de ses filières scientifiques, techniques et des langues, en particulier dans les domaines du commerce, de l’ingénierie et de la traduction. Il a, dans ce sens, mis l’accent sur les partenariats conclus entre l’université et son environnement professionnel, exprimant la volonté de l’institution de poursuivre la coopération avec l’Agence spéciale Tanger-Med visant le développement de la formation dans les métiers portuaires (logistique et transport). L’université veut aussi ouvrir de nouveaux cycles de formation technique pour répondre aux besoins du marché de travail et accompagner les grands chantiers industriels dans la région, a noté M. Bennouna, soulignant l’inauguration, l’année dernière à Tétouan, de l’Ecole nationale des sciences appliquées. Source: Le journal Du Nord |
AuthorHORIZONECO Archives
Mars 2010
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