Fondation Tanger-Med: Importante hausse du nombre des bénéficiaires de la formation professionnelle12/22/2009
Quelque 221 stagiaires sont inscrits dans les cycles de formation professionnelle initiés par la Fondation Tanger-Med pour le développement humain au titre de l'actuelle année scolaire, contre seulement 63 l'année précédente.
Le programme de formation, élaboré par la fondation en coopération avec l'Office de la formation professionnelle et de la promotion de l'emploi (OFPPT), vise à doter les bénéficiaires résidant dans la zone d'intervention de la fondation de connaissances et de qualifications leur permettant d'intégrer le marché de l'emploi. Le but est de dispenser des formations diplômantes, diversifiées et en corrélation avec les éventuelles orientations du marché de l'emploi dans la zone. Une dizaine de filières ont été définies à cette fin, notamment l'électricité, la mécanique, l'électromécanique, la menuiserie aluminium, la confection, la confection assistée par ordinateur et le câblage. Démarré par une campagne de recensement sur terrain, le programme a consisté à la sélection de jeunes de plus de 18 ans et ayant un niveau minimum de la 6ème année primaire pour certaines filières et de la 9ème année pour d'autres. Tout en prenant en charge les frais d'inscription, la fondation assure 5 lignes de transport quotidiennes afin de transporter les bénéficiaires depuis les communes de Ksar Sghir, Ksar Al Majaz, Melloussa et Belyounech vers les centres de formation professionnelle de Tanger et Tétouan. Dans une déclaration à la MAP, le directeur de la fondation, M. Khalid Doukkali a indiqué que cette stratégie vise à assurer une formation adéquate de deux ans sanctionnée d'un diplôme de qualité, ou mieux d'une double diplômation pour améliorer l'employabilité de ces ressources humaines. La fondation oeuvre aussi à l'amélioration du niveau scolaire des bénéficiaires, notamment par l'organisation de cours de soir alternés à la formation professionnelle, a-t-il noté. D'autre part, la fondation a mis en œuvre un cycle de formation en infirmerie dans le but de préparer quelques 17 jeunes femmes à devenir aides soignantes chargées d'apporter secours et assistance à leurs douars. Dans son ensemble, le programme de formation professionnelle piloté par la fondation mobilise 11 véhicules pour le transport des stagiaires, pour une enveloppe de 2,38 millions de DH. Source: MAP examen du rôle des cours des comptes africaines dans la lutte contre les effets de la crise12/22/2009
Des experts, responsables et chercheurs africains sont réunis jusqu'à jeudi à Tanger pour examiner le rôle des cours de comptes africaines dans la lutte contre les effets de la crise économique mondiale.
Cette rencontre, organisée par le Centre africain de formation et de recherche administratives pour le développement (CAFRAD), sous le thème "Les défis de la crise économique et financière sur les institutions supérieures de contrôle des finances publiques", vise à proposer des stratégies et des mesures adéquates servant à mieux affronter cette conjoncture et préparer la sortie de la crise. Intervenant à cette occasion, le directeur général du CAFRAD, M. Simon Mamosi Lelo¸ a affirmé que la crise augmente les difficultés des pays africains, dont la plupart connaît de grands déséquilibres macro-économiques, tels l'accumulation de la dette publique, l'aggravation du déficit budgétaire et le ralentissement des investissements. Dans ce contexte, a-t-il ajouté, la place des institutions supérieures de contrôle budgétaire est indéniable, du fait qu'elles peuvent contribuer à réduire les effets négatifs de la crise en renforçant le professionnalisme, l'éthique, l'intégrité et la performance dans les services publics. Pour remplir leur mission, ses institutions doivent développer leurs compétences et se doter de stratégies efficaces adaptées aux situations de crise, a souligné M. Mamosi, appelant les Etats à renforcer l'autonomie de ces instances par rapport au pouvoir politique, qui doit "comprendre que le contrôle est bénéfique et stimulant pour l'économie". Le besoin d'une gouvernance économique équilibrée se fait de plus en plus ressentir sur le continent, a-t-il noté, appelant à opter pour un mode de production tourné vers le marché national, afin d'atténuer les répercussions de la crise sur les économies africaines, fortement dépendantes des exportations de matières premières. Les participants à cette conférence ont, par ailleurs, appelé à adopter des modes de gouvernance transparents, à renforcer les échanges interafricaines et à améliorer la communication autour des activités des cours de comptes visant le contrôle de la bonne utilisation du denier public et de l'impact des politiques économiques gouvernementales. Les conférenciers s'attèleront également à la préparation d'un plan d'action stratégique permettant aux Cours des comptes de jouer un rôle capital dans la maîtrise des effets de la crise et dans le contrôle général des finances publiques et des biens de l'Etat. Source: MAP La première édition de « Morocco Awards » organisée dernièrement à Tanger par le ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies et l’Office marocain de la propriété intellectuelle et commerciale (OMPIC), dans le but de promouvoir et récompenser les marques d’origine marocaine, a décerné plusieurs trophées de mérite à des entreprises de renommées.
Ainsi, le jury de cette compétition, présidé par le publicitaire Noureddine Ayouche, a décerné le Prix de la Marque de fabrique aux « Conserveries Aïcha » de Meknès, face aux biscuiteries Bimo, aux conserves Koutoubia, aux peintures Colorado et au thé Sultan. La palme est revenue à BMCE Bank qui s’est démarquée par rapport à d’autres marques aussi illustres que Wafasalaf, Rekrute.com ou Hit Radio. Le groupe financier marocain a été primé eu égard à ses efforts en matière d’expansion et d’amélioration de ses services tant au Maroc qu’à l’étranger. Dans le domaine du commerce et de la distribution, c’est la marque de confection « Marwa » qui s’est distinguée en tant que première marque marocaine de prêt-à-porter dans des pays comme l’Espagne ou l’Arabie saoudite. Enfin, le Trophée du public a été attribué à « Méditel » qui a eu les faveurs du public lors d’un dernier sondage. Intervenant à l’occasion, le ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Ahmed Réda Chami, a estimé que cette compétition annuelle est de nature à encourager les entreprises marocaines à l’excellence et à l’innovation. Source: Le Journal Du Nord Une enveloppe de 600 millions DH a été mobilisée pour la mise en œuvre d’un contrat de développement de l’Université Abdelmalek Esaâdi (UAE) de Tanger-Tétouan, dans le cadre du programme d’urgence pour la réforme du système d’éducation et de formation.
Cette somme sera investie durant la période 2009-2012 pour insuffler un nouvel élan au processus de réforme de l’enseignement supérieur au sein des différents établissements relevant de cette institution. Outre cet effort financier, l’UAE connaîtra un renforcement de son staff enseignant, avec le recrutement de 189 cadres universitaires durant la même période. En vertu de ce contrat de développement, cette université s’est engagée notamment à renforcer la capacité d’accueil de ses établissements, à les réhabiliter et à assurer leur maintenance, et à orienter les étudiants vers les formations scientifiques, techniques et professionnalisantes. L’UAE est tenue également, aux termes de ce contrat conclu avec les ministères de l’Education nationale et de l’Economie et des finances, de développer des filières professionnalisantes dans les établissements à accès ouvert tout en augmentant les effectifs des étudiants dans les établissements à accès régulé. Le contrat stipule que l’université s’attellera à l’amélioration du rendement interne et externe de son système d’enseignement. Cela passe par la lutte contre le redoublement et le décrochage, l’augmentation du taux de diplomation pendant la durée légale du cycle de formation et la mise en place de modules d’enseignement de langues, technologie d’information et de communication et de méthodologie universitaire. La réforme vise l’amélioration de l’employabilité des lauréats, par l’introduction de modules professionnalisants au niveau des 5ème et 6ème semestres dans les licences fondamentales et l’amélioration des taux d’insertion des diplômés, tout en mettant en place un dispositif de suivi de cette insertion. Il s’agit aussi de promouvoir la recherche scientifique, en généralisant l’accréditation des unités de recherche, en augmentant le nombre de publications dans les revues internationales indexées ainsi que le nombre des projets de recherche appliquée et des thèses de doctorat soutenues, et, enfin, en mettant en place un dispositif de suivi et d’évaluation de la recherche au niveau de l’université. Dans une déclaration à la presse, le président de l’université Abdelmalek Saadi, M. Mustapha Bennouna, a affirmé que l’université connaîtra prochainement un renforcement de ses filières scientifiques, techniques et des langues, en particulier dans les domaines du commerce, de l’ingénierie et de la traduction. Il a, dans ce sens, mis l’accent sur les partenariats conclus entre l’université et son environnement professionnel, exprimant la volonté de l’institution de poursuivre la coopération avec l’Agence spéciale Tanger-Med visant le développement de la formation dans les métiers portuaires (logistique et transport). L’université veut aussi ouvrir de nouveaux cycles de formation technique pour répondre aux besoins du marché de travail et accompagner les grands chantiers industriels dans la région, a noté M. Bennouna, soulignant l’inauguration, l’année dernière à Tétouan, de l’Ecole nationale des sciences appliquées. Source: Le journal Du Nord L’urbanisation sans cesse croissante, ayant marqué ces dernières décennies la ville de Tanger, conjuguée aux effets de la prolifération de l’habitat insalubre et de la surdensification des tissus anciens, nécessite l’engagement par les pouvoirs publics d’opérations d’envergure pour le développement de la production de logements et particulièrement ceux à caractère social.
Les besoins en logements en milieu urbain à la wilaya de Tanger, pour la prochaine décennie, impliquent une production annuelle de près de 8.000 logements afin de couvrir le déficit actuel, résorber les besoins des nouveaux ménages et renouveler le parc ancien. La production actuelle réglementaire à la wilaya de Tanger représente à peu près 3.300 unités par an, alors que le reste de la demande est satisfait par le secteur non réglementaire et le recours à la cohabitation. Ce sont donc de grandes surfaces qu’il conviendrait d’aménager annuellement à Tanger pour lutter contre l’habitat insalubre. Le programme des zones d’urbanisation nouvelles élaboré par le Ministère de l’habitat et de l’Urbanisme traduit une nouvelle approche opérationnelle pour l’ouverture de nouveaux sites à l’urbanisation et la mise en œuvre de grandes zones d’aménagement dans le cadre des extensions urbaines ou de la création de nouveaux pôles. Cette approche génère un nouveau mode d’intervention de l’Etat dans la production de logements en mobilisant ses réserves foncières publiques. L’intervention du Holding d’aménagement Al Omrane consiste en la réalisation des équipements hors site et des infrastructures primaires et secondaires structurantes de ces zones d’urbanisation dans la perspective de les mettre sous forme d’îlots à la disposition des promoteurs publics ou privés, amicales ou coopératives, désireux de réaliser des opérations d’habitat, conformément aux descriptions d’un cahier de charges techniques et financières bien précis. Deux opérations constituent la tranche prioritaire du programme des ZUN à Tanger : AL IRFANE à la ville de Tanger et IBN BATOUTA à la commune rurale de Boukhalef. Elles visent l’aménagement de 180 Ha pour un potentiel de 31 000 logements. Elles ont étés inaugurées par S.M. le Roi en 2006. Leur achèvement en infrastructures primaires est prévu en 2007. Elles ont bénéficié d’un financement remboursable du Fonds Social de l’Habitat (FSH) à hauteur de 123 millions de DH pour un coût global de 448 millions de DH. Au cours de l’année 2006, il a été affecté à six sociétés immobilières 20 ilots totalisant près de 96 ha en vue de la production de plus de 26.000 logements répartis comme suit (voir tableau ci-dessous). En effet, la réalisation de ces ZUN, contribuera à la résorption du déficit en logement, et répondra notamment à la demande en logements économiques. Elle visera également la préservation et la maîtrise de l’espace urbain soumis à la pression d’une urbanisation accélérée. Elles permettront également la mobilisation et la rationalisation de l’utilisation de la réserve foncière de l’Etat et seront un facteur déterminant dans la régularisation du marché foncier et la lutte contre la spéculation foncière. Source: le journal du nord |
AuthorHORIZONECO Archives
Mars 2010
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